Les Forums du GEMME

Je suis en train de diviser le sujet pour qu'on ne se perde pas. J'ai essayé de rapatrier ici les messages précédents sur le sujet
Tyrphon

Pour Christian : Ces petits zigouigouis en impression 3D ? tu as vu la taille au 1/120 ?
Et puis, ni Pat' ni moi ne possédons de ces machines infernales, salissantes et encombrantes !

D'ailleurs, je crois que le modèle préservé par l'AMTUIR ne les a plus, ces dentelles.

La discussion animée qui a suivi cette réponse que je voulais humoristique n'a pas été censurée, mais reportée dans une rubrique plus appropriée :
viewtopic.php?p=42452#p42452

Suite à une question de Franco... que j'ai effacée par mégarde lors de mes opérations de séparation hasardeuses ( !), voici une précision.
Tyrphon

Il y a maintenant trois sujets séparés :
-celui d'origine, consacré au réseau, dans la section "vos réseaux..."
-Les deux consacrés aux engins de Pat' et au mien dans la section "Vos modèles roulants."

Voilà donc la bête, aux dimensions conformes aux (grosses) bicabines.


(Je ne suis pas trop entré dans les détails, qu'il me faudra faire car rien n'existe en TT en ce qui concerne les apparaux).
La technique :
Le plancher bleu clair sera vissé sous le bloc moteur.
Il supportera les jupes et tampons, sans doute les faces.
Vissé par-dessous à celui-ci, le plancher bleu foncé recevra les caisses à eau, haut des flancs ("baldaquin", rebord de toit) et tout l'aménagement intérieur.
De cette façon, la mécanique est accessible, remplaçable si nécessaire, et je ne devrais pas avoir trop de problème pour la phase peinture.
Le toit sera collé par-dessus, après peinture.
La majorité des parois sera en "plastique" de 1 mm d'épaisseur : pas trop "hors échelle" et suffisamment résistant pour supporter de multiples manipulations.
Ça a encore le temps de changer au montage, on verra.

On aura donc quelque chose ressemblant à ça :


Faudra définir, mais ça presse pas :
* la hauteur des tampons,
* le mode d'attelage (je suis partisan d'une boucle d'un côté et d'un crochet vers le bas de l'autre : c'est simple et efficace, puisqu'il n'est pas question de faire des manœuvres).

... et pour les rivets, on verra.

Je viens de trouver une photo de la machine du musée de l'AMTUIR à Chelles, ex-TDS, récupérée à Melle, où elle avait assuré la réserve du locotracteur Brissonneau.
Cette machine a été restaurée avec le concours de la RATP, vu sa similitude avec celles du Paris-Arpajon (à l'écartement près !). C'est ce qui avait été plaidé avec succès par nos grands anciens, dont Claude Wagner.

Pas (ou plus) de traces des fioritures en haut des piliers du baldaquin. Tu as donc mon absolution pleine et entière, cher Patrick !

Sur L'arpajonnais il y avait rien
Par contre sur cette machine exposé dans un musée (dont je ne connais pas l'origine....... NMVB ?)c'étai bien garnie:

Sauf erreur, c'est la loco de l'ASVI à Thuin (B), maintenant restaurée en état de marche, mais qui a perdu ses pare brises dans l'opération.
Les locos de l'Arpajonnais... de vrais Panzers... Quelle gueule ! Dommage qu'elles fussent à voie large ! Vous les imaginez descendant le Boul'Mich* de nuit avec leur chargement de légumes ?

* Pour les étrangers et les jeunes, qui n'ont pas connu l'époque où ce quartier bourgeois était peuplé d'étudiants, le Boulevard St-Michel.

Ouaip, celle de l'AMTUIR m'a beaucoup inspiré, j'avais la photo en magasin.
Je vais chercher sur le forum PME des photos des 2 extrémités de la chaudière, car on les devinera, mais ça ne sera jamais qu'une évocation : trouvez donc des volants au 120e ! Et même au 160e...
J'avais bien dit que cette échelle trouverait très vite ses limites ...
Parce que, pour le moment, la voie n'est jamais que du H0e, et là, on maîtrise (enfin, surtout les copains).

En parlant de ça, je pense récupérer des châssis dont les boîtes d'essieux sur des wagons VN BTTB de la grande époque, achetés pour quelques francs chez Clarel, rue de la Roquette (1978/1985) : ils ne me serviront plus pour faire du H0m comme dans le temps, puisqu'on trouve à présent tout ce qu'on veut.
Par contre, les roues risquent d'être un poil grandes en Ø, sans parler des coupe-jambons qui vont mettre à mal les tirefonds (non, pas toi, Jean-Pierre).
Mais bon, "à chaque jour suffit sa peine", comme disait le gars qui en avait pris pour 20 ans.

L'ASVi sur le forum d'en face :
http://www.passion-metrique.net/forums/ ... Vi#p133263

Au cas où :
je vous signale un modèle de bicabine Decauville à voie métrique qui figure dans le catalogue Decauville de 1916. Si je ne me gourre pas, c'est du CBR.
Les roues ne sont pas cachées.
J'avais envisagé de la faire en utilisant le chassis d'une BR 80 Roco en TT.
Alors, le modèle serait il acceptable en TTm, sur chassis d'une BR 80 en N ?

Oui, c'est ça.

(Sujet CBR sur le forum pme)

Mais j'ai déjà bien avancé sur mon modèle, qui ne sera de toute façon qu'une évocation.
Pour la face avant, je m'inspirerai de cette photo, d'origine inconnue :


On voit bien le double portillon permettant d'accéder à la porte de la boîte à fumée qui, en tout logique, est aussi à 2 ventaux
Ah, des lanternes à faire au 120e....

Merci pour la photo de la bicabine decau du CBR, je ne l'avais pas

Ne pas oublier qu'on veut des châssis Kato ou Tomix, qui roulent à peu près aux mêmes vitesses, pour ne pas avoir à toucher au régulateur quand on passe d'une machine à l'autre. Et ces petites nippochinoiseries, c'est "banzai !" dès que tu dépasses 6v. Donc incompatible avec un engin pépère conçu pour le marché européen !

Oui, la philosophie de la chose fait que nous avons 2 optiques différentes, loin d'être incompatibles par ailleurs.
Ma bestiole n'aura que 2 essieux et ne cherchera pas la copie parfaite.

Ça me fait penser que j'ai des caisses de 040 BTTB sur lesquelles je vais peut-être pouvoir récupérer des pièces .
Pas la devanture de foyer, en tout cas.

Patrick a mis ça dans un autre fil consacré aux différentes techniques de modélisme (viewtopic.php?f=25&t=2465) , mais ça a sa place ici :

2ludin a écrit : ↑27 janv. 2024 11:43

Hé voui.

Pour les piliers, ce sera sans doute du carré de laiton, qui traversera les caisses à eau jusqu'au plancher, lui-même vissé sur le faux-châssis.
Je pense les prendre en casse-croûte sandwich entre 2 feuilles de plastique dans les caisses à eau, et bloqués entr'eux par des carrés : L'objectif est de faire un toit résistant aux pressions, donc de transmettre les effort jusqu'au faux-châssis monobloc.
Comme ça, quoi :

Le tout largement imbibé de colle, et parce que laiton sur plastique, pas sûr qu'une colle seule soit adéquate.
De plus, les tranches de la contre-plaque me serviront aussi pour tenir l'ensemble intérieur (chaudière et le reste).
Pour le reste, comme c'est tout petit, le plastique de 1 mm devrait donner une très bonne "résistance à l'écrasement" sans que l'engin n'ait à souffrir esthétiquement de parois trop épaisses. Et puis je peux les amincir aux "extrémités" visibles, comme les accès dans la machine.
Nan mais c'est que ça a un (petit) cerveau entre les zoreilles, un lapin !
Tout ça, c'est mes réflexions d'hier soir, en travaillant sur le faux-châssis : si je le loupe, rien ne va plus !

Bonne idée : je dois dire que parfois, je ne sais plus où mettre mes élucubrations.
C'était le cas pour cette explication montrant que, selon la fragilité des pièces, j'utilise des matériaux différents.
Le tout est de les "lier" de façon efficace.
De toute façon, je vais uniquement continuer ici concernant ma bestiole, les autres discussions ne m'intéressent (presque) pas et j'ai dit ce que j'avais à dire.

Bon, j'avance... du moins sur le papier.
J'ai déjà évoqué le fait que j'allais créer des sous-ensembles pour me faciliter les travaux de peinture : nombre d'artisans sortent du matériel ferroviaire que je n'achèterai jamais car il est quasi impossible d'en peindre l'intérieur, même avec un aérographe (j'ai eu, à présent je "bombe") ou un pinceau à 2 poils.
L'axiome qui dit que "le meilleur modèle à monter est celui où il n'y a qu'une seule pièce" est une hérésie.
Adonc, voilà les sous-ensembles que j'envisage :


Le faux-châssis (en bleu clair) supporte les faces, histoire de pouvoir en peindre l'intérieur.
Il est fixé sous le bloc-moteur, que j'ai retravaillé comme prévu :


Le faux-châssis a été mis aux cotes, les deux pièces longeant le moteur sont provisoires.
Fixation par vis :

(Je vous ai dit que c'était petit ? )

Sur le plancher (en bleu foncé) sont collées les caisses à eau et le semblant de chaudière, devanture de foyer, porte de boîte à fumée, cheminée etc. Ces pièces s'appuient sur les débords du bloc-moteur, permettant de le maintenir.
Là aussi, facilité (relative) de peinture.
En mettant des vis plus longues, je devrais pouvoir tenir l'ensemble.
Le toit sera collé par-dessus le tout, après pose des vitrages des faces et peinture, là encore.

Il est possible que les panneaux ouvrants supérieurs qui donnent accès à la mécanique "chevauchent" le faux-châssis, pour cacher le joint entre les 2 sous-ensembles, ça dépendra de leur épaisseur : pour le moment, j'ai prévu du plastique de 0,5 mm, mais la "languette" ainsi créée va être très fragile.

Ça, c'est la théorie ...

Dans la pratique, voilà ce que ça donne :


Plancher épousant la forme du plancher d'origine.
Faux-châssis équipé de ses jupes (les "longrines" provisoires ont été retirées).
Assemblé, on a ça :


Comme je n'ai pas le geste très sûr actuellement, l'équerrage du faux-châssis est... hasardeux !
J'ai donc collé de fines bandes de plastique et appliqué du mastic de carrossier aux endroits où ça ne va pas, ça séchera durant la nuit, selon une bonne habitude lapinesque.
Demain, je ferai les reprises, en espérant faire moins de bêtises.

En parlant de bêtises, et là je n'y suis pour rien, quelque chose me tarabuste, la nuit, sans bruit :


Le bloc-moteur n'est pas fixé de façon rigide sur son plancher, il oscille latéralement.
Ce qui risque d'entraîner un dandinement de la machine.
Je ne pense pas que ça améliore la prise de courant ou le bon contact avec les rails...
Je vais voir ce que je peux faire pour le bloquer latéralement.

Et pour les tampons, j'ai mesuré leur axe sur du matériel en H0m et fait le ratio 1/87e → 1/120e.
En TTm, je suis d'accord avec moi-même pour que l'axe soit à 6 mm des rails.

2ludin a écrit : ↑28 janv. 2024 22:46 Et pour les tampons, j'ai mesuré leur axe sur du matériel en H0m et fait le ratio 1/87e → 1/120e.
En TTm, je suis d'accord avec moi-même pour que l'axe soit à 6 mm des rails.

Une bonne idée de fixer cette valeur qui sera la Norme TTm,
au cas ou d'autres voudraient se lancer dans la réalisation de matériel.

Ouch, "la norme", non : je ne prétends pas être le Grand Maître (1,80m, pour être précis ) du TTm !!!
D'ailleurs je n'ai même pas regardé s'il y avait déjà des normes, et je n'ai pas l'intention les remplacer.
Après, on va dire que... j'ai défait ces normes...
(J'aime ces phrases phoniquement à double sens ...).

Congratulations pour ta réalisation, seulement me parait, sauf qui s'agisse d'un défaut de la photo, que le bloc moteur et le chassis ne soient pas bien alignés.

Oui, c'est ce que j'expliquais, et on le voit sur les 2 photos : le moteur n'est pas fixe dans son châssis d'origine, il "pivote".
Il semble que ça ne soit pas une erreur (ni une mauvaise manipulation de ma part) mais conçu comme ça, cependant je n'en vois pas l'intérêt.

L'important est que l'engin fini ne soit pas en biais par rapport à l'axe de la voie ....