Les Forums du GEMME

Un HS prolongé sur un autre fil m'a conduit à ouvrir ce nouveau fil. Il démarre dans le désordre le plus complet, mais pourra servir de base à des vues et descriptions des tronçons abandonnés de notre cher "Vivarais".

[quote="tyrphon"]
... et pour l'instant, c'est en stand by, tout ça parce que j'ai voulu faire le jeune homme sur la voie verte Dunières - Yssingeaux et que je me suis lamentablement vautré (et à l'arrêt en plus!) avec mon vélo à assistance électrique! Ca m'apprendra à commettre le sacrilège de profaner une ancienne voie ferrée CFD avec un engin sur pneus!
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[quote="malletslm"]
Bizarre : normalement, les dieux des chemins de fer qui veillent sur l'endroit auraient dû être indulgents avec toi... mais l'un d'entre eux t'aura sans doute entendu proférér ton célèbre : "TSLV !!!" 
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Pour faire oublier mon tristement célèbre "TSLV", je m'engage à acheter le A80D REE... en version Vivarais.

NB. Pour les nouveaux : TSLV = Tout Sauf Le Vivarais.

Pour moi tout ça ne me concerne pas puisque CFV = Chemins de Fer du Verlhat

[quote="tyrphon"]
Ca m'apprendra à commettre le sacrilège de profaner une ancienne voie ferrée CFD avec un engin sur pneus!
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Tu n'as plus qu'à mettre un cierge à Sainte Gemme !

Appel ton vélo Micheline ça calmera "peut être" l'esprit des CFD

Un Tirefond se serait il pris dans les rayons.?

[quote="tyrphon"]
je me suis lamentablement vautré (et à l'arrêt en plus!) avec mon vélo à assistance électrique! Ca m'apprendra à commettre le sacrilège de profaner une ancienne voie ferrée CFD avec un engin sur pneus!
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J'ai entendu dire que des esprits frappeurs de locomotives ou d'autorails disparus rôdaient encore sur les traces de leurs anciennes voies et s'amusaient à renverser celles et ceux qui osaient profaner ces lieux sacrés.

Le pire, c'est que je ne suis pas tombé sur l'ancienne plateforme CFD! Dans la descente en provenance de Raucoules vers le viaduc de la Chapelette, la plateforme est occupée par deux maisons et un garage. La "voie verte" suit donc la route, et pour rejoindre la plateforme CFD plus bas, à l'entrée du double viaduc routier et ferroviaire, il faut emprunter un chemin très pentu. Cette pente m'a fait peur, j'ai mis pied à terre et boum! Je n'étais donc pas l'auteur du sacrilège! Les responsables sont les gens qui ont construit sur la plateforme (en arrière du pont sur cette carte postale, vers la maison qu'on entrevoit à gauche).

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Le lieu de la chute se situe derrière le passage sous-routier.

Je vois très bien l'endroit dont tu parles pour y avoir usé mes pompes à une époque où le bitume n'avait pas encore recouvert la plateforme. Un site magnifique qui n'a pas à rougir des plus belles gorges nord-américaines !

Bon, je crois avoir à peu près bien séparé les deux sujets. Quand j'aurai le temps et le courage, je posterai d'autres photos et documents. Mais vous pouvez y aller si vous voulez.

Bon, je viens de retrouver les cartes des deux voies concernées et j'ai fait des captures d'écrans.

La première est la "Via Fluvia", en cours de réalisation, joignant le Rhône à la Loire.

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Elle emprunte(ra) deux anciennes plateformes ferroviaires :
-Du Rhône à Dunières, la ligne PLM de St Rambert à Firminy, par Annonay, Bourg Argantal et Dunières,
-De Dunières à Lavoûte-sur-Loire, la ligne CFD, fermée au début des années 50 de Raucoules à Lavoûte et -hélas- il y a peu de Dunières à Raucoules.

C'est une "voie verte" pure et dure, asphaltée. Actuellement, le plus grand tronçon achevé (ou presque) va du tunnel du Tracol (à l'est de Riotord) à Yssingeaux.

La deuxième voie est la "Dolce Via" (sic!) qui reprend tous les tronçons de lignes CFD fermés en 1969.

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Contrairement à la précédente, ce n'est pas une "voie verte" (c'est-à-dire grise) homologuée UE, mais une piste non revêtue. La dame de l'office du tourisme de Lamastre m'a dit que les VTT-istes n'étaient pas favorables à son asphaltage. De plus, contrairement aux voies vertes, elle admet les chevaux.

On voit que les deux voies sont reliées (certains jours) par le "Velay Express", dont j'ai remarqué qu'il comportait un tombereau pour les vélos, et qu'elles rejoignent le "Mastrou" à Lamastre. Il est agréable de constater que l'ensemble du tracé des CFD Vivarais est préservé, même si l'asphalte fait grincer certaines dents (mais préserve certains dos, comme j'ai pu le constater en faisant encore une cinquantaine de Km à velo électrique après ma stupide chute!).

En redescendant du Cheylard, après le centre nautique, sur la partie ouverte à la circulation automobile,  il reste une carcasse de cage à poule qui se désintègre calmement.

En voici une photo
Il s'agit de l'ABC 1321
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Je n'ai pas vu celle-là, mais en 2011, lors d'un mémorable voyage GEMME, nous avions vu ces caisses -ou plutôt ces tronçons de caisses, pas exactement au bord de la "dolce via".

Entre les Boutières et le Cheylard, en cotrebas de la route :

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mlm, grand amateur de cages à poules, prend les mesures.

Au Cheylard, dans un jardin :

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Du côté de Chalençon :

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Ce tronçon n'avait plus qu'un compartiment et un flanc fermé, mais l'intérieur du compartiment était dans son jus :

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Je suis aller samedi dernier refaire un "pèlerinage" sur la route  des reliques. La cage à poules poulailler du Cheylard est toujours la, de même que la demi cage à poule de St Martin de Valamas. Par contre je n'avait jamais vu la cabane de jardin de Chalençon.

Je ne suis plus trop sûr de l'endroit exact, en tout cas c'était à quelques distance en contrebas de la plateforme. Un participant au voyage pourra peut-être préciser l'endroit.

Dans le coin, il y avait ça aussi :

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Mais il me semble que la caisse a été sauvée, reconstruite et montée sur un châssis depuis.

La caisse du Fourgon bois CFD en question se trouvait sur la commune de Chalencon, au lieu-dit Chambonnet, situé en aval de la gare de Chervil (Chalencon).
Pour la SGVA nous avons palabré plusieurs années pour le racheter (fort cher) pour ne récupérer que les cotes et des ferrures d’origine, en vue de sa reconstruction complète, nous possédons sont chassis. Finalement cette caisse a été reconstruite (par d'autres, jaloux de notre initiative) et montée sur un châssis adapté de wagon CFD. Ce qui est finalement une très bonne chose. Il est actuellement visible sur la plateforme de la feu gare de st Sauveur de Montagut.
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Concernant la voiture cage à poules ABC n°1321 Elle se trouve toujours au lieu-dit Lumerne en aval de la gare du Cheylard.
C’est une voiture construite après ses sœurs en remplacement de la n° 21 qui avait brûlée, sur le réseau.

Là encore, j’ai dû discuter des heures avec son propriétaire pour pouvoir récupérer des portes encore restaurables, avant qu’elles ne finissent comme le reste de l’ossature.
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Je suis aussi passé voir ce fourgon ( c'est la photo de mon avatar), il a été monté sur un chassis de plat à traverse mobile ( reconnaissable au trou au centre du tampon).
Avec les éléments récupérés, et au vu des capacités de reconstruction du Train du Vivarais, un second aurait pu être reconstruit pour la rame musée de la gare de St Jean.

Pierre, ta photo de la cage à poules n'est pas passée.

Je pense que pour reconstruire une caisse de fourgon en bois comme celui de Chalençon, à part les cotes, ce sont les ferrures qui sont les plus importantes, car il n'y a rien à récupérer d'autre.

Un renard à du la bouffer 

[quote="tyrphon"]
(...) à part les cotes, ce sont les ferrures qui sont les plus importantes, car il n'y a rien à récupérer d'autre.
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Oui et non, car Michel "mlm" (qui ne manquera sans doute pas de passer par ici ! ) pourra certainement nous en dire plus sur ces énigmatiques ferrures métalliques... qui ne semblent pas d'origine !

Le gros problème posé par la restauration (hum, "expéditive"... et aux forts relents de règlement de compte personnel ) de ce fourgon, c'est qu'on n'a pas pris la peine d'essayer de faire "parler" les parties anciennes en bois, qui auraient peut-être pu nous fournir des éclaircissement précieux sur l'histoire de ce véhicule et en particulier sa livrée d'origine qui reste, pour beaucoup d'entre nous, une énigme... (venie ? verte ? grise ?). 

Je me souviens d'ailleurs que Michel avait osé s'en émouvoir sur un (autre) forum, et que ça lui avait valu une belle volée de bois vert   sur le thème : "on ne critique pas le Nouveau Vivarais" !!!" (et, surtout, son directeur technique de l'époque...).

En plus pour le fourgon la reconstruction est complétement fantaisiste car la caisse d'origine avait une charpente en bois en bois. Les horribles ferrures ont été rajoutée que pour consolider les dossiers et les angles. Ce doit être l'oeuvre de son propriétaire qui ne voulait pas que sa cabane de jardin ne s'écroule pour cause de pourriture. mais je n'étais pas le seul a hurler au scandale ...

[quote="Lavoie Desonmètre"]
Un renard à du la bouffer 
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Faut pas me la faire : c'est PAS un renard qui est en train de piquer une porte, là... 

JM, tu m'as devancé.
Quant au fourgon, voilà à quoi il aurait du ressembler.C'est un fourgon d'origine probablement DE DIETRICH. Il a été modélisé à partir du plan original CFD. La caisse se prêterait assez bien à une réalisation en bois découpe laser.avec des montants assemblés à mi bois ou plus sauvagement en impression 3D.

[quote="mlm"]
En plus pour le fourgon la reconstruction est complétement fantaisiste car la caisse d'origine avait une charpente en bois en bois. Les horribles ferrures ont été rajoutée que pour consolider les dossiers et les angles. Ce doit être l'oeuvre de son propriétaire qui ne voulait pas que sa cabane de jardin ne s'écroule pour cause de pourriture. mais je n'étais pas le seul a hurler au scandale ...
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Non les ferrures d'angles ne sont des consolidations fantaisistes de cette caisse par son propriétaires. Plusieurs fourgons identique se trouvaient au bord de la voie dans le même secteur, ils avaient aussi des cornières d'angles, métalliques voir les photos
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Même opinion que Pierre "Lavoie Desonmètre" : pas d'origine, mais travail beaucoup trop soigné pour dater de période "cabane". Surtout pour les deux pièces supportant les marches d'accès au toit, dont le cultivateur local n'aurait eu que faire... 

Reste la question des parties bois, dont je vois bien qu'elles étaient TRÈS décapées par le temps : ça aurait été un vrai travail d'archéologue (et pas de menuisier polonais) mais l'examen des interstices entre planches aurait peut-être donné quelque chose. Tant pis pour nous.